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A l'assaut des "Grands Suisses"

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Les buts essentiels de cette randonnée cyclo de vacances 85, étaient de rendre visite à l'ami Fritz Frisch à Augsburg dans le cadre de la commémoration du bimillénaire de cette ville, de parcourir une des plus belles routes du Voralberg et de cycler vers les sources du Rhin et du Rhône, en escaladant quelques grands cols allemands, autrichiens et suisses. Un itinéraire montagneux et touristique "en diable", qui a coupé, emprunté, contourné certains des années 50 (35 ans déjà). Si la haute et moyenne montagnes n'ont guère changé, le tissu routier, la circulation, les zones industrielles et urbaines ont profondément modifié (en mal) les vallées livrées à la frénésie humaine, nous obligeant à faire étape autant que possible dans les hameaux paisibles des alpages. En plus des sources de Rhin et du Rhône, nous avons vu les eaux jaillissantes des futurs Danube, et, sur le chemin du retour, Seine, Marne qui iront se jeter dans des mers fort éloignées et bien différentes : mers du Nord, Méditerranée, Noire & Manche. Ce sera ainsi un pèlerinage aux sources, quoique le Danube et le Rhin soient formés au début de plusieurs cours, qui se rejoignant, donneront les deux grands fleuves. Donc, en fin d'après-midi du 16 Juin, départ de Furtwangen, capitale de l'horlogerie "bois" de l'Allemagne. A peine une dizaine de kilomètres que voici le premier col de notre séjour. A la crête, les gouttes d'eau en équilibre instable, auront le choix entre les bassins rhénan ou danubien, leurs affluents prenant naissance en cet endroit. A Peterzell, gros village près de St-Georgien, nous profiterons pendant deux jours de l'hospitalité et de la gentillesse de deux couples qui sauront nous intéresser aux charmes secrets de la Forêt Noire (sentiers, cascades, lacs, petites industries), alliés au folklore local. C'est dans cette région, que dans les "gasthof", lire cafés-restaurants, certaines pendules, dans un esprit de facétie sans doute, sont numérotées à l'envers et l'expression latine : Tempus Edax Rerum devient caduque ; ce sont en quelque sorte des machines horaires à remonter le temps ! Je me pose une question : quelle doit être la réaction des attardés en ces lieux, à l'esprit obscurci par les vapeurs de bière, après la lecture du cadran ? Avant de quitter Peterzell, l'un de nos hôtes, artisan horloger, me fait don d'un réveil. Je suis doublement heureux : du cadeau d'abord, et de la veine que j'ai que notre ami ne soit pas fabriquant de gros coucous, car mon vélo n'aurait pas supporté cette surcharge.

Après un petit déjeuner copieux, nous enfourchons nos montures pour la traversée du Bade-Wurtemberg d'ouest en est et qui n'a qu'un intérêt très relatif. C'est une région typiquement agricole où les grandes étendues cultivées alternent avec des massifs boisés bien entretenus. Cette traversée se fera en trois jours au petit galop cyclotouristique, seules les pentes ardues du Jura Souabe nous causant quelques difficultés, bien vite résolues par l'emploi du 32 x 26. Pendant ces trois jours, les repas du midi et les étapes du soir se succèdent en des petites villes bien propres, très caractéristiques. A Ziemethsein, bourgade à 35 kilomètres avant Augsburg, nous peinons pour trouver à se restaurer. Une jeune femme, consultée, nous indique une auberge, mais sous toute réserve. Maîtrisant plus que succinctement la langue de Goethe, je comprends très mal ce sous toute réserve. Nous découvrons assez difficilement l'enseigne de l'établissement situé à la périphérie du village. Y pénétrant, nous nous installons dans une des nombreuses salles, puis au début du repas, un murmure bizarre se fait entendre au détour d'un couloir.

Cherchant "les pissoirs", je tombe en arrêt devant l'entrée du bar. En ce lieu, au garde à vous, psalmodiant, une cinquantaine de personnes vêtues de noir, répondent à une sorte de maîtresse de cérémonie, les yeux rivés sur un cercueil contenant la dépouille du chef de famille. Drôle d'endroit pour rendre un suprême hommage au défunt, sous l'autorité indiscutable de la veuve qui n'avait pas l'air tellement éplorée. Tout à côté la vie continue, je pourrais dire joyeuse, car les autres convives mènent grand bruit, conversant fort en ce langage tudesque aux accents rudes, manquant de discrétion totale. A ce rythme, tout ceci va finir par des chansons ; nous sommes loin du cérémonial outrancier des enterrements italiens. Au fait, le mort a peut-être laissé un bon héritage et les ayants droit, après les prières et les lamentations, ont-ils lieu de se réjouir ?

Milieu de soirée du mercredi 19 Juin. La circulation mécanique devient plus dense, laissant présager l'approche de la ville soeur ; y venant pour la troisième fois à bicyclette, nous nous dirigeons sans trop de problème, passant devant la M.A.N., traversant le Lech, nous allons poser nos vélos sous les marronniers de la terrasse du Gasthof Stadt Bourges où nos amis Frisch nous attendent avec le plaisir des retrouvailles. Un petit comité d'accueil est là : organisateurs de la fête de la bière de Bourges, participants à notre Randonnée Pédestre Bourges-Sancerre, habitués du bar, Berruyers travaillant chez Fritz, tous sont ravis de cette rencontre au cours de laquelle nous remettons les cadeaux "de bouche" de notre Berry.

Trois jours de relaxation dans la cité bavaroise et ses environs, qui nous devient familière. Ayant été fondée en 15 avant J.C., elle possède un brillant passé, une industrie florissante et reflète paraît-il, toute l'histoire de l'Allemagne, Décrire son patrimoine culturel et architectural demanderait un livre, mais mon très faible bagage littéraire et historique ne m'autoriserait même pas à rédiger la préface. Nous retournons à la rathaus (mairie), immeuble Renaissance unique, avec une délégation nippone de la ville jumelée du Japon, où d'importants travaux de rénovation ont été consentis pour l'anniversaire de la ville. Pour ce seul monument, un investissement de 4 500 000 000 de centimes, dont 1 500 000 000 rien que pour les peintures et les dorures de la Grande Salle Dorée : une paille !
Depuis notre dernière visite, la zone piétonnière s'est largement étendue, libérant le centre commercial et des affaires. Les devantures des nombreuses pâtisseries proposent un large choix d'énormes gâteaux appétissants, tandis que les boutiques des marchands de cigares regorgent de milliers de barreaux de chaise ; ajoutez les chopes d'un litre et bonjour la forme. Il serait dommage de ne pas profiter de toutes les libéralités et bonnes intentions des Ausburgeois, qui font que les soirées se terminent très tard dans la nuit, supervisées par le reporter de l'Augsburger Allgemeine.

Mais tout a une fin, même les bons moments, au revoir famille Frisch et les connaissances, merci et à bientôt. Le ciel est nuageux, ce dimanche 23 ; nous mettons le cap plein sud vers les premières pentes montagneuses que l'on atteindra au cours de l'après-midi. Notre dernière nuit en Allemagne se passera dans une grande chambre d'une ferme. Si la propreté règne en maîtresse, par contre une forte odeur de bouse persiste. Il y a bien longtemps que je n'avais pas senti ces remugles ruraux dans une maison.

La douane autrichienne n'est plus loin, mais il ne faut pas quitter la Bavière sans circuler dans les petites rues de Mittenwald, bordées de maisons peintes artistiquement et dominées par les coupures neigeuses des Karwendel. La frontière est franchie au pas de course, suivie par une forte rampe qui nous conduit dans, d'élégantes stations d'altitude. Dans la descente vers la vallée de l'Inn, un choucas esseulé, nous tient compagnie, criaillant et planant bas au-dessus de nos têtes. Etape à Telfs, à l'écart, chez une jeune Autrichienne, dans un cadre de fleurs et de verdure.

En matinée, nous montons tranquillement le Holzleiner Sattel, avec devant nous, au ras des sapins, un double arc en ciel, magnifique dans ses nuances bien détachées, qui valent bien la mire de notre télé. Plus loin est allongé sur le talus, un jeune cerf, le corps chaud, aux andouillers encore tendre, victime d'un véhicule. Le long de la Bigerbach, plus bas, un vent violent de face nous ralentit, mais j'en suis très heureux, oui, car je sais qu'après le passage de la rivière à Nassereith, nous tournerons à 180°, vers Landeck et le repas de midi.

A Plans, nous remontons le cours écumant de la Trisana dans des gorges boisées et humides. A grande hauteur, au-dessus de nous, le chemin de fer de l'Alberg franchit torrent et route en une seule arche ténue et semble par un curieux effet d'optique, pénétrer dans la forteresse de Wiesberg, en aplomb sur un bloc rocheux ; c'est un site des plus connus du Voralberg. Quittant la forêt pour les alpages, la vallée s'élargit, parsemée de villages étagés sur la pente douce, éloignés de la route principale. Hébergement à Ischgl au pied des 3200 mètres du Rurchenpitze.

Le ciel nous fait une fête pour la grimpée du Bieler Hohe par la splendide route de la Silvretta, route privée et payante, pour laquelle nous ne débourserons aucun schilling, le préposé jugeant que notre sueur tombant sur l'asphalte, n'aura pas d'incidence sur sa dégradation. Si le parcours côté oriental est quasi rectiligne, une fois les 2036 mètres du col franchis, la descente offre dans le vide, une série impressionnante de lacets très serrés parmi les éboulis qui nous feront perdre 1000 mètres d'altitude en une dizaine de kilomètres. Des vaches en liberté, présentent quelques dangers ; dans les nombreux tournants, le mufle sur les glissières de sécurité, nos guidons frôlant leurs cornes, elles nous regardent de cet oeil que seules les vaches peuvent avoir. On se croirait revenu au bon temps des réunions du vélodrome Tivoli où la foule était massée sur le haut des virages. Un orage gronde pour parvenir par un tunnel dans la ville des clercs : Feldkirch qui sera la dernière cité autrichienne de nos vacances. Nous trouvons le repos dans une pension-solarium, dont la raison sociale m'échappa à notre arrivée. Le lendemain, levés de bonne heure, nous voyons monter dans les étages, des jeunes et accortes personnes, suivies par des hommes seuls, qui allaient se faire "bronzer". Malgré le mauvais temps qui sévit en ce début de matinée, Denise ne tient pas que je prenne du hâle au contact de ces jeunes filles.
Sous la cape nous présentons notre carte d'identité à l'entrée du Liechtenstein à un gabelou suisse, car cette Principauté est placée sous tutelle économique de la Confédération, dans laquelle nous pénétrons peu après. Le soleil a eu raison des nuages qui persistent dans les basses vallées, ce qui nous arrange bien pour s'élever par une succession de rampes assez ardues jusqu'à Kloster où nous coucherons dans un chalet immense. Dans la nuit, de notre lit, nous découvrons, tel un gros ver luisant escaladant les pentes du Pratigau, le train électrifié des Grisons. Curieux que ceux-ci en Suisse, se suivent à une cadence accélérée, avec un petit taux de remplissage, la rentabilité n'ayant pas, probablement, la même signification ici qu'à la S.N.C.F.

Une belle journée s'annonce dès notre départ où nous finirons l'ascension du Wolfgang Hohe pour basculer sur Davos et les cours de la Landwasser, puis de l'Albula. Hélas, les beaux paysages nous sont cachés, car pour améliorer la circulation, l'ancienne route en corniche avec sa suite de petits tunnels, a fait place à plusieurs galeries très longues, dont le bruit infernal des autos et des camions, amplifié par la caisse de résonance de la voûte, nous fait serrer le trottoir et les... fesses. Revenant à l'air libre, nous apprécions un petit passage pour rejoindre Ilanz, suspendu le long du cours encaissé du Rhin, tracé dans les éboulements, alors que sur l'autre rive se dressent les imposantes falaises striées du Flisertein. On ne pouvait trouver mieux pour cette fin de journée.

Toujours un ciel sans nuage pour accompagner le Rhin antérieur, sans difficulté majeure. Avant Disentis, dans une courbe délaissée du vieil itinéraire, un ancien pont couvert de bois (classé monument historique), permettait de franchir le gouffre creusé par un torrent, chef d'oeuvre de charpentiers audacieux. Milieu de soirée, l'Oberalp Pass (2044 m.) est atteint, encombré de névés et son lac gelé, allongé le long de la descente sur Andermatt. Au loin, à l'Ouest, se trouve ta Furka, plat de résistance du lendemain matin. Cette descente est assez désertique, les arbres étant emportés par les avalanches malgré les nombreux ouvrages de protection. Andermatt traversé, nous stopperons à Réalp, ayant quitté la voie du Saint-Gottard.

Après avoir couché chez l'habitant et absorbé un copieux petit déjeuner en prévision du passage de la Furka (2431 m.), puis du Grimsel (2185 m.), points hauts de nos vacances, notre hôtesse très bavarde, nous prodigue ses recommandations pour affronter l'altitude et nous donne de ce bon chocolat pour calmer les petites faims. Tout se passe bien, la grimpée des grands cols, si elle est assez longue, est parfois moins lancinante que certains de petite élévation, la découverte d'un paysage grandiose et changeant, servant de stimulant. Restauration sommaire au sommet de la Furka, puis nous nous abaissons vers Glestch, non sans rendre visite aux glaces bleutées de l'imposant glacier du Rhône, qui par suite du réchauffement de la terre, fond et recule assez vite, le Rhône emmenant ses eaux froides vers le soleil de la Provence. Reprenant la descente, en face, à quelques encablures, se dressent les premiers lacets du Grimsel, étonnants, car le pourcentage semble inhumain. De quoi nous faire rater la digestion d'un repas frugal pris au self-service de l'hospice de Glestch. Il n'en sera rien, avec la température idéale, nous gravissons sans à-coup, juste pour boire le café arrosé au milieu de touristes et d'alpinistes au sommet. Situé dans une zone avalancheuse, le Grimsel, est obstrué par des névés et c'est par une tranchée creusée dans 10 mètres de neige que la route se fraie un chemin. Pour rattraper la haute vallée de l'Aar, le parcours traverse un désert de congères, un chaos de roches monstrueuses, puis alpages et belles forêts se succèdent jusqu'à Innertkirchen, but de ce dernier jour de juin.

Tout au début de ce 1er juillet, visite à l'Arresclucht, gorges que l'Aar a taillées dans la roche pour se faufiler entre deux parois verticales et polies par l'érosion. Sur des passerelles branlantes, retenues dans le vide par de petits filins, on domine le cours rapide du torrent d'où monte un brouillard qui, avec la lumière diffuse venant de la fissure ouverte vers le ciel, donnent une impression irréelle au décor étroit dans lequel filent les eaux d'un vert de jade. Notre voyage se poursuit sur la rive Nord du Brienner See, ensuite la rive Sud du Thuner See, magnifiques mers intérieures, où grâce à l'autoroute, la circulation reste fluide sur notre itinéraire de front des lacs, malgré la beauté du site. Passage à Spiez, Wimmis, pour rouler dans une région vallonnée et pastorale, où, isolées sont construites de grosses fermes-auberges, dont l'une d'elles nous hébergera à Muhlethurnen. A l'apéritif, nous sommes gratifiés de chants de l'Oberland Bernois, mêlés de tyroliennes poussés par Otto et Fritz, patron et habitué de l'établissement. Ici il n'y a pas de chansons sans vin ; il a fallu à une heure avancée, avec ces joyeux compères et leurs amis, déguster, comparer les divers crus suisses, ils sont nombreux, nous pouvons l'assurer.
Quittant le canton de Berne pour celui de Fribourg, direction Schwarsenburg (ville des Schwartz ?), nous coupons quelques vals abrupts pour cycler sur les plateaux du Moyen Pays, sous la chaleur, ce qui ralentit notre ardeur. Visite à la charmante ville de Murten, ceinturée de remparts, enfermant des maisons finement ornées, aux toits de tuiles brunes. Etape à Ipsach, dans un hôtel moderne et sans attrait. A la réceptionniste qui nous conseillait de laisser nos vélos dehors (la Suisse ne possédant aucun voleur, d'après elle), je lui répondis qu'il ne fallait pas y compter. Suite à quelques hésitations, l'abri antiatomique de l'hôtel nous fut proposé. Et bien malgré les dires de la réceptionniste et la protection illusoire du garage, la sacoche arrière de Denise fut visitée et des affaires personnelles "empruntées". Ce matin nous avons une mauvaise impression du pays des honnêtes gens.

Par une route qui se glisse à mi-hauteur vers le col de Pierre Pertuis, nous entamons notre dernière journée suisse pour accéder aux pentes herbeuses et boisées des Montagnes du Droit. A notre passage à Tramelan, onze heures sonnent, c'est presque l'heure de se restaurer, tout au moins de se désaltérer. La première auberge est assez avenante, mais hélas, c'est un restaurant diététique, prodiguant bière sans alcool et haricots verts salade. Très peu pour nous, nous préférons enfreindre les règles de la nutrition et bien nous caler l'estomac, dans un autre établissement pratiquant le solide. Dans l'après-midi, promenade de santé sur une route quasi déserte pour atteindre Saignelegier dernier gros bourg étranger, étalé paresseusement sur le versant Ouest des Franches Montagnes. A l'hôtel nous serons servis par une jeune personne de Saint-Amand Montrond, qui complaisamment nous donnera forces détails sur la vie du village.

Avant de quitter le territoire helvétique, nous avons pris en compte quatre fausses notes, qui pour nous à bicyclette, ont déréglé quelque peu l'harmonie du voyage
1) le prix des chambres, en moyenne trois fois plus chères que chez nous, pour une prestation égale (le cadre, peut-être ?) ; par contre, repas, boissons et dépenses touristiques sont proposés à des prix conformes.
2) l'épandage intensif du purin dans les prairies (fleuries) qui empuantait l'air ambiant, pourtant à l'ordinaire, si vif et parfumé.
3) sur les itinéraires de montagne, les nuées de motocyclistes (plus de 5000 en une seule journée), investissent les routes, gâchant la solennité des lieux par leur comportement et le bruit de leurs engins.
4) l'entraînement des civils aux armes de guerre individuelles et automatiques, troublant par leurs salves, la quiétude des vallées par des sons incongrus, répercutés longuement par l'écho.

Mais que ces petits désagréments ne fassent pas oublier les magnifiques paysages, le confort des chalets et la gentillesse des Suisses.
Température fraîche pour plonger dans les Gorges du Doubs, frontière naturelle entre nos deux pays. Personne aux postes de douane. Aussitôt nous escaladons le col de la Vierge qui nous permet de parvenir sur le Nord du plateau jurassique, pour retrouver en fin de soirée le Doubs à Isle.

Notre circuit itinérant se poursuivra par beau temps et sans inconvénient pendant sept jours, traversant les départements du Doubs, Haute-Saône, Haute-Marne, Cote d'Or, Aube, Yonne, Seine & Marne, Loiret, pour arriver à Bourges, venant d'Autriche par la route de ... Vasselay. Si les voies du Seigneur sont impénétrables, celles du cyclotouriste sont parfois surprenantes.

A. SCHOUARTZ

Bourges


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