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Partir du niveau de la mer

Revue N° 14 Page 42

A tous les cycles collectionneurs de cols qui se posent parfois la question de conscience de savoir s'ils doivent ou non inscrire sur leur liste tel col qu'ils ont franchi en descente, qu'ils n'ont pas monté depuis le bas ou qu'ils ont monté à pied, j'aimerais faire part de mon critère personnel.

Sa formulation, un peu mathématique, est la suivante : pour qu'un col figure sur ma liste, il suffit qu'il existe un chemin reliant la mer à ce col, que j'aie intégralement parcouru en vélo (ou à pied avec le vélo) et dans le sens mer-montagne, mais sans contrainte de temps, ni de distance, ni de montée ou de descente.

Ceci semble obliger à mémoriser toutes les routes que l'on emprunte, avec le sens de parcours. Mais ce n'est pas nécessaire : il suffit d'avoir fait une fois (ou en plusieurs fois) le chemin allant de la mer à un point quelconque et tout col fait au départ de ce point sera compté. Ensuite le réseau des routes arrivant de la mer se construit rapidement. Je n'ai eu aucun problème à utiliser ce critère mais il est vrai que ma carrière est relativement courte (9 années) et que je me déplace peu en voiture, donc pas de liaisons compliquées.
Il n'est pas question d'imposer cette contrainte à tous les membres du club des Cent Cols, certains auraient sans doute beaucoup de mal à s'y retrouver, je pense en particulier à ceux qui comptent plus de 1000 cols, mais de tenter de satisfaire quelques esprits pointilleux regrettant le manque de précision du règlement. N'oublions pas que le principal est de se faire plaisir en évoluant à bicyclette dans le monde fabuleux qu'est la montagne, et n'attachons pas trop d'importance au classement et au règlement. Chacun est libre de s'auto-arbitrer comme il l'entend.

Amicalement.

Daniel DE GABAI


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