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Que le rêve continue !

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"Rien n'arrive qui n'a d'abord été rêvé". Ces paroles du poète Carl Sandburg me plaisent assez et illustrent bien le bonheur tant recherché par les hommes.

Je suis certain que vous avez vous-même déjà constaté, lors de grandes randonnées, pendant de longues périodes d'efforts, combien nos rêves et nos pensées sont souvent exceptionnels même si, pour qu'ils se réalisent, ils sont accompagnés de courage et de sacrifices.

Nous pouvons rêver tant que nous le voulons à un monde meilleur, à la plus belle ascension de col, mais si nous ne sommes pas prêts à nous y investir, nos voeux ne seront jamais exaucés. Rêver durant tout un hiver à un col impossible c'est formidable, mais, vous le savez, il faudra être prêt l'été suivant, à payer le prix, pour qu'il devienne réalité.

L'an passé, volontairement provocateur, j'ai titré ce même éditorial "Continuer ou disparaître". Comme cette réflexion a suscité pas mal de commentaires, je vous dois des explications.

Personne n'ignore que la force de toute organisation réside d'abord dans ses membres. Chacun de notre côté, il nous est difficile de changer le monde mais, ensemble, par l'entremise d'un rassemblement comme le Club des "Cent Cols", nous pouvons faire de notre environnement cyclo-montagnard un endroit où il fait bon vivre. Notre club est, aujourd'hui, très stable. Symbole d'originalité, différent des autres, il continue à susciter, bien au delà de nos frontières, beaucoup d'intérêts et même de passion. Sa gestion est devenue si lourde, si sollicitée que mon rôle de "Père-fondateur" reste avant tout d'imaginer son avenir et surtout de préserver et d'espérer sa survie. Alors comprenez-vous mieux mon inquiétude ?

En votre nom, je remercie Henri Dusseau, René Poty, Nicole Faverot, Bruno Litwin et quelques autres membres actifs de notre Confrérie pour l'énorme travail qu'ils accomplissent.

N'hésitons pas à "rêver" le Club des "Cent Cols" du futur, investissons-nous dans son avenir en créant un monde pédalant un peu différent. C'est cet espoir que je formule afin que chacun d'entre nous, d'entre vous, aide à perpétuer notre si simple idée.

Bon vent à tous et à toutes.

Jean PERDOUX


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