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Concentration 1994 au Col de la Bisoire

Revue N° 23 Page 41

En ce dimanche 22 mai de Pentecôte, le soleil brille dans le ciel et dans le coeur des "Cent Cols" Vosgiens: la confrérie des 100 Cols leur fait l'honneur d'y organiser leur concentration nationale.

Après avoir avalé le col de Bonnefontaine, baigné de soleil, je plonge à toute vitesse pour ne pas être en retard au rendez-vous de Tendon de 10 heures.

L'approche de ce petit village, que je connais pourtant très bien, me fait frissonner. Il y a une agitation inhabituelle de cyclistes en tous sens, certains dont je n'arrive pas à croiser les yeux me saluent d'un ô combien sympathique "salut Jean-Pierre". Un grand moment va commencer !

Sur la petite place de l'église de Tendon, regorgeant de cyclistes de tous genres, connus ou inconnus, je retrouve l'équipe dirigeante des 100 cols : Henri Dusseau, Jean Perdoux, René Poty, leurs familles et leurs amis. Avec Henri Dusseau, j'indique à la grosse centaine de cyclos présents et silencieux, le programme du week-end. L'horloge de l'église sonne 10 heures, il faut donc se diriger vers le col de la Bisoire.

Je suis le dernier à enfourcher mon vélo. Très vite, je retrouve Jean Perdoux et son épouse avec qui j'échange quelques propos intéressants (pour une fois de vive voix!). La route se redresse, je rejoins André Fralin, un grand dirigeant et un grand cyclo Vosgien. Au col de la Bisoire, Jean-Pierre Lebédel et les cyclos du club Vélocio d'Epinal nous accueillent avec un petit casse-croûte et des boissons très conviviales...

Je goûte cette merveilleuse détente en discutant de tout et de rien avec tout le monde. Mon épouse et mes enfants sont présents, je suis heureux.

C'est l'inauguration officielle du col de la Bisoire avec les amis d'Epinal et les petits mots officiels, simples et sympathiques pour la concentration nationale des "Cent Cols".
Après une descente prudente par une route étroite et bosselée vers Eloyes, il faut mériter son repas en gravissant une grande partie du col du Singe. Se retrouvant à l'auberge de Purifaing, nichée dans la forêt, cinquante d'entre-nous se restaureront et deviseront sur les cols à venir...

Il est 16 heures, le noyau se disloque, certains franchiront les derniers kilomètres du col du Singe. Pour ma part, je termine la journée en empruntant de petites routes bien tranquilles, en compagnie de Jean Perdoux jusqu'au Tholy et avec Pierre Ansel , un ami 100 Cols de longue date et Jean Thiriot de Neufchàteau.

Avant de m'endormir, les images de cette belle journée défilent en désordre et, à de multiples reprises, je pense au lendemain.

J'ai prévu de regrouper, le dimanche matin, nos amis "100 Cols" au Tholy pour un parcours de 110 kilomètres avec 15 cols ! Hélas, une pluie diluvienne nous attend ! Devant l'église, il y a bien une vingtaine de cyclos, mais plus de la moitié déclareront forfait. La pluie est vraiment forte et froide.

Avec Alberto Ferraris (le responsable italien des 100 Cols), avec une dizaine de courageux (dont Marie-Louise Tempé de Mulhouse), nous partons malgré tout.

Dans l'après-midi la pluie se calme et nous rentrons au Tholy, riches en nouveaux cols mais aussi et surtout en amitiés. Mes chers amis, n'est-ce pas cela que vous venez chercher au club des "Cent Col" ? J'espère que pendant ce week-end Vosgien, vous y avez rencontré ces plaisirs.

A l'année prochaine.

Jean-Pierre ADAM N°347

SAULXURES (Vosges)


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