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Plus on grimpe moins on a de cols !

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En 1999, j'avais 1129 cols gravis d'après la revue. En 2000, je fais parvenir ma liste complémentaire : 46 cols, donc 1129 + 46 = 1175 (je suis prof de maths !).

Mais ma revue préférée n'affiche que 1100 à mon nom. Je vous envoie néanmoins ma liste de cols escaladés en 2001 à savoir 29 dont 2 à plus de 2000. J'espère que les 1100 affichés ne diminueront pas !

Il manquait à mon palmarès (le vrai) 5 cols à plus de 2000 m pour pouvoir passer le cap des 1200 cols. Sans sacrifier toutes les vacances de la famille, je mets le cap au sud pour essayer de glaner 5 cols dans les Pyrénées.

J'ai lu dans la revue qu'il me serait possible de prendre le col de Sencours puis celui des Laquets malgré une barrière en haut du col du Tourmalet. Confiant, je fais pour la troisième fois le fameux Tourmalet, sans regret car il est vraiment somptueux.

Au sommet quelle déception, la dite barrière qui ferme l'ancienne route à péage est haute d'au moins 2 mètres, et partout il y a des panneaux qui interdisent le passage. Une équipe d'ouvriers qui sécurisent cette montée au Pic du Midi est catégorique : la route est fermée pour encore au moins deux ans et elle est même interdite aux piétons.
A moins de lancer mon vélo à plus de deux mètres de hauteur, et après, d'escalader cette barrière, je ne vois pas comment on peut passer ! A regret je renonce, la loi est la loi, et je suis quelqu'un de discipliné.

Deux jours plus tard je mets le cap sur Gavarnie (BPF 65) puis dans la foulée, et quelle foulée, je gravis le col de Tentes (2208m) puis celui de Gavarnie (2270m). Coup double pour cette longue et difficile ascension.

Pas trop loin et toujours guidé par la revue je vise le Port d'Aula qui me semble superbe.
C'est en VTT que je ferai ce col.

Hélas, mille fois hélas, pour m'entraîner, je fais le petit col muletier d'Ayens (960 m). Dans la descente je suis pris par l'orage et malgré une descente prudente, c'est la chute. Casque broyé, c'est dans le fourgon des pompiers que je termine ma randonnée au centre hospitalier de Saint-Girons. Malgré mes multiples contusions et mes douleurs costales, je sors le jour même de l'hôpital en remerciant encore le ciel qui m'a conseillé ce jour-là le port du casque.

Plus jamais, aussi bien sur route que sur chemin, je ne roulerai sans casque.
Pour cette année, je me contenterai donc de deux plus de 2000.

Yvon PEROUCHET N°2391

de CALAIS (Pas de Calais)


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