Cent Cols en Pyrénées

Additifs, Corrections et commentaires des participants

Impressions de Pierre BUISSON (2003)

L'itinéraire : comme je l'ai tout de suite et sincèrement proclamé : "vraiment super !" et c'est le principal.

Ceci dit, on est bien conscient que ce n'est pas du tout une randonnée pour novices; une fois la préparation élémentaire consistant à surligner à l'avance sur la Michelin (ancienne ou nouvelle) il n'y a guère à se tromper; mais il faut quand même un minimum de chance ou de précautions pour ne pas mourir de faim où dormir à la belle étoile (là je blague un peu !)

Quelques corrections néanmoins

Voilà c'est tout; donc plutôt bien pour l'exactitude.

En ce qui concerne le dénivelé, les altitudes affichées sont exactes et constituent une bonne base pour évaluer une étape, surtout en haute montagne; j'évalue avec mes relevés journaliers du Cateye (que j'estime assez fiable) et idem en ayant enlevé mes variantes à environ 33000m de dénivelé positif.

Mais attention car certains passages sont trompeurs : dans les Baronnies par exemple (entre Bagnères de Bigorre et Héche) j'ai totalisé 880m alors que les altitudes de la feuille laissaient prévoir 600m environ soit 50% de plus ! un papy m'avait dit que ça allait '"m'amuser" un moment, je ne l'avais pas trop cru, j'ai compris ensuite ! (NB  : je tournais en sens inverse; c'était le jour de l'étape de Bagnères et je craignais d'avoir des routes barrées)

En ce qui concerne les difficultés, j'ai eu la prémonition ou du moins la bonne idée d'effectuer le circuit en 8 comme je te l'avais dit pour ne pas refaire les cols de l'année dernière (traversée d'ouest en est sur le Tour de France de l'US Métro) et grâce à cela j'ai trouvé Marie-Blanque très très cool (alors que je gardais un souvenir terrible du coté ouest, qui était d'ailleurs mon 1er col sur le TdF) et j'ai pu monter le Port de Larrau du coté espagnol avec beaucoup de facilité et de plaisir alors que la descente était plutôt hard; je n'ai pas d'avis sur Bagargui quoique il semblerait que les collègues l'aient trouvé difficile; c'est sûr que partant de St Jean par le col d'Osquich c'était aussi plus facile pour moi ;-)))

Inversement j'ai été plutôt content d'être dans le sens du circuit pour le Puerto de la Bonaigua, certes long mais dans un fauteuil, je suis arrivé à taper un 70,2 km/h dans la descente et je ne suis pas un casse-cou !

De même la descente du col de la Llose (ou Llauze) au frein sans parapet au bord du ravin m'a moins fatigué que si j'avais eu à le remonter !

Profiter des gîtes d'étape : c'est un bon plan financièrement quand on est seuls; ils sont plutôt bien répartis sur la rando : essentiellement sur les GR et les chemins cathares; je recommande particulièrement les gîtes de Comus (près de Camurac) et Fos (à la frontière dans le val d'Aran) pour l'accueil, la table et l'ambiance; Escouloubre est pas mal aussi en ferme auberge. En Juillet j'ai souvent dormi seul dans le dortoir, mais il ne faut pas craindre la promiscuité.

Divers :


Données sur le Port de Cabus

Jean-Michel Clausse :

Robert de Rudder :

Didier Rémond  :

Alain Gillodes  :

Pierre Buisson  :


Précisions diverses