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Le petit dernier

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Chaque année, les chasseurs de cols que nous sommes un peu tous, mettent en mémoire les plus belles grimpées de la saison écoulée, qui par photos, qui par diapos, qui par sa liste "Cent Cols"... ou "Cols Durs"... ou les deux!

Selon notre âge, notre genre (M. ou F.), nos préférences, nous jetons notre dévolu sur le col le plus haut de l'année (ah ! mon premier Tourmalet en 82 ou le plus facile à passer; sur celui qui nous rappelle l'instant le plus drôle (Palmarella, en 84, quand le groupe arrive au milieu des cochons noirs!) ou celui qui nous a bercés dans la poésie ou la musique (cette Cayolle, en 89, qui m'a tant fait revivre la Provence de Giono, n'est-elle pas présente aussi dans "l'eau vive" de Guy Béart?); ou encore celui qui nous a fait battre le coeur un peu plus qu'à l'habitude... au propre comme au figuré (je pense à notre Stelvio en 92...)
Eh bien, cette année, je n'obéis à aucun critère de choix. Mon préféré, c'est tout simplement le petit dernier, le dernier d'une série sans prétention : il ne culmine qu'à 1337 mètres; je n'ai presque rien vu de lui car nous l'avons passé dans un fin brouillard matinal, c'est le Puerto el Poyo.

Mais il nous ouvrait la porte de la Galice tant attendue, nous arrivions au bout du chemin qui mène à COMPOSTELLE...

Evelyne BOUTHORS N°2044

CHAMBERY (Savoie)


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